@FeuilleT - Mars/Avril 2021

Au bout du rouleau !? La vie !

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SOMMAIRE

  • EDITO
  • Digitalisation toute ? Surfer sur la vague, avancer à petits pas
    CEDD et Lire et Ecrire partenaires dans un projet « Soutien au réseau pour une utilisation optimale des outils numériques ».... (pp.5-13)
  • Les Formations et matinées en question - Mars / Avril 2021
    Après son rapport d’évaluation de la programmation 2019-2020, alors que se poursuit celle de 2021 tellement bousculée par la pandémie et que les associations disent leur épuisement progressif et leur lassitude pour certaines de devoir encore répondre à un questionnaire, Marion à la CEDD s’attelait à la construction progressive du programme des formations pour l’année 2021-2022. Arrivée en juillet 2020, elle ne pouvait faire l’impasse d’une approche des attentes et besoins du secteur d’autant plus cette année où les rencontres formelles mais surtout informelles en présentiel ont été excessivement limitées laissant peu de place à l’expression des uns et des autres. C’est donc par un xième questionnaire en ligne qu’encore une fois elle été à la rencontre des associations affiliées en sorte de les associer à l’élaboration du programme qui leur sera présenté lors de l’Assemblée Générale du 18 juin avant sa diffusion à l’ensemble du réseau... (pp.15-19)
  • Ateliers du Soleil
    La crise sanitaire qui frappe le monde depuis plus d’un an a affecté tous les êtres humains. A Bruxelles, comme ailleurs, les citoyens se sont
    retrouvés du jour au lendemain confinés dans leurs habitations, empêchés de circuler librement, de voir leurs proches. Nos adhérents
     vivant seuls se sont retrouvés dans un isolement total durant plusieurs longs mois. Les adolescents, à l’étape de la vie où il est tellement  important d’avoir des contacts avec les amis, s’en sont trouvés privés. Les familles ont été confinées dans des logement exigus. Les mesures
    décrétées par le gouvernement, les encouragements à la distanciation sociale ont heuré les habitudes de chacun, les besoins d’interaction, d’échanges entre humains causant beaucoup de souffrances.... (pp.20-21)
  • L'Ar(t)évolte des Ateliers Aurora (Bouillon de Culture)
    « Les Ateliers Aurora » de l’asbl « Bouillon de Culture » ont l'honneur de vous inviter à leur nouvelle exposition « L'ar(t)évolte ». Vous y découvrirez les œuvres des enfants de leur CEC (Centre d'Expression et de Créativité) ainsi que des œuvres réalisées avec des personnes du secteur d'alphabétisation de la maison... (pp.22-23)
    > A retrouver également sur les pages "Ca bouge du côté des assos"
  • A lire : Social – santé – économie : Le déséquilibre du triptyque en temps de crise
    Ce numéro porte la parole de Céline Nieuwenhuys, secrétaire générale de la Fédération des services sociaux, qui retrace son parcours d’unique représentante du social au sein du Groupe d’Experts en charge de l’Exit Stratégie (GEES) au début de la crise du Covid-19. Il s’agissait d’envisager à l’époque la sortie de la première vague en rassemblant des personnes issues des secteurs de la santé, de l’économie et du social... (p.24)

EDITO

Plus de deux mois de silence « sur papier » et un mois de mai pluvieux bien avancé. Nous arrivons enfin à clôturer le numéro de @ feuille T prévu pour les mois de mars & avril.

Situation sanitaire, poursuite du télétravail au gré des aléas de l’informatique et des connexions, enjeux d’aujourd’hui, enjeux de demain (mise en œuvre du décret de cohésion sociale, réforme des rythmes scolaires annuels, feuille de route pour une réforme de l’ATL) nous avons plus que jamais – ou comme souvent_? – été au four et au moulin délaissant la poursuite de ce numéro au profit d’autres priorités et réunions en lien avec le projet de la CEDD (déménagement en vue, recrutement du/de la responsable du Credasc, AG du 18 juin, etc.) et de notre rôle de représentation.

Durant cette année, la fracture numérique s’est illustrée avec force. Nous avons dû nous adapter. Nous avons dû soutenir les publics. Un important travail que nous avons pu percevoir par vos témoignages dès le début du confinement et au-travers du projet porté par Lire et Ecrire Bruxelles auquel des opérateurs P1 (Priorité de soutien et accompagnement à la scolarité et à la citoyenneté du dispositif COCOF) ont répondu. Seul, nous n’aurions répondu à aucun des appels à projet. Nous étions en train de répondre à la candidature CREDASC. Nos épaules seules n’auraient pu porter cela. C’est par contre tout naturellement que nous avons accepté d’être partenaire de Lire et Ecrire Bruxelles. Parce partenaire historique de la CEDD, parce qu’ensemble nous sommes plus forts, plus riches de nos diversités, compétences, connaissances du réseau des associations.

De son côté, Marion a mené une enquête pour connaître les besoins et attentes des associations membres en matière de formations et d’accompagnement pédagogique. Encore une fois, c’est par questionnaire que nous avons mené cela et partagé les premiers résultats et perspectives avec les associations membres présentes lors d’une réunion le 23 avril.

Alors que ces deux projets – que nous vous présentons dans le présent numéro – étaient en cours de démarrage, nous apprenions notre reconnaissance en tant que CREDASC au 1er avril. Non, ce n’est pas un poisson d’avril mais un nouel enjeux d’envergure pour déployer notre projet et l’ancrer davantage dans les réalités régionales bruxelloises. Une réalité associative telle une mosaïque aux multiples projets diversifiés par les conditions et contextes particuliers de leur réalisation.

Une mosaïque dont certains éléments colorés nous arrivent régulièrement qui viennent nous rappeler toute la richesse de ce qui se déroule et se joue sur le terrain. C’est dans une grosse enveloppe, par exemple, que nous est parvenu le très beau travail d’écriture et d’illustrations mené par les publics de « Les Ateliers du Soleil » à la rentrée scolaire. Une manière de déposer le vécu des mois d’avant. Une boîte tel un écrin renfermant les mots, les couleurs, le vécu de leurs auteurs. C’est le mail de « Bouillon de Cultures » annonçant l’exposition des « Ateliers Aurora » au « Pointculture » de Bruxelles. Ou encore l’invitation au vernissage de « Une Maison en Plus de Forest » pour lequel nous avons finalement dû nous désister pour avancer dans notre projet de déménagement.

Le secteur aujourd’hui nous confie sa fatigue voire son épuisement et ses inquiétudes faces aux incertitudes pour demain telles le CAPES dans son appel à mobiliser le secteur de la cohésion sociale. Il continue cependant de nous montrer toutes ses capacités professionnelles, humaines et créatives d’adaptation. Un constat qui rejoint celui porté par Céline Nieuwenhuys, secrétaire générale de la Fédération des services sociaux qui retrace son parcours d’unique représentante du social au sein du Groupe d’Experts en charge de l’Exit Stratégie (GEES) au début de la crise du Covid-19 dans un numéro PauvéRité du Forum Bruxelles contre les inégalités, mars 2021.

L’occasion pour nous de rappeler encore une fois l’important travail mené par les écoles de devoirs depuis plus d’un an dans des conditions excessivement difficiles sachant que tout ne redeviendra pas comme avant et que la crise aura des conséquences à long terme par ses effets sur leur travail et les publics les plus fragilisés.  Un travail de l’ombre que nous tentons modestement de faire connaître et continuerons de témoigner auprès des instances qui, aujourd’hui, portent les projets de réforme de l’ATL.

-- Véronique Marissal


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