Le 4e état des lieux des Ecoles de devoirs (EDD) est désormais en ligne !

Ce rapport, publié 20 ans après l’adoption du décret, souligne les évolutions positives, telles qu’un accroissement du nombre de structures reconnues et subventionnées. Mais des lignes de tensions, telles que le sous-financement des structures ou celles relatives à l’identité des EDD, restent d’actualité. A ces lignes de tensions s’ajoute un avenir incertain, lié d’une part à des projets de réforme du secteur ATL et, d’autre part, à une régionalisation potentielle des compétences de la Fédération Wallonie-Bruxelles/Officiel. C’est dans ce contexte, source d’inquiétude pour le secteur, qu’intervient la publication de ce 4e rapport.

Au-delà de leur dénomination, les Ecoles de Devoirs (EDD) reconnues par le Décret du Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) du 28 avril 2004 défendent des enjeux sociétaux tels que la lutte contre la pauvreté, la réduction des inégalités, une éducation de qualité, la bonne santé et le bien-être en travaillant sur le développement global des enfants et des adolescents et en rendant effective la Convention Internationale des Droits de l’Enfant.

A travers les crises que nous traversons, nous vivons une évolution considérable de notre société, à laquelle nous devons et nous devrons nous adapter pour soutenir, accompagner nos enfants et nos jeunes, dans une dynamique de développement DURABLE et EQUITABLE.

La Fédération Francophone des Écoles de Devoirs (FFEDD) et les Coordinations régionales, en soutien au secteur, vous présentent leurs revendications.

« Dis, c’est quoi ton vrai métier » ? Telle est la question que se voient souvent poser les animateurs de centres de jeunes, d’écoles de devoirs, d’accueils temps libre, de centres culturels, d’organisations de jeunesse… Bref, des professionnels de l’animation socioculturelle. Les professionnel(le)s du secteur ont rédigé cette carte blanche pour faire prendre conscience de l’étendue de leurs missions ainsi que des difficultés auxquelles ils et elles doivent faire face.

Notre « vrai » métier, c’est de nous tenir aux côtés des jeunes pour les écouter et les accompagner dans l’exercice de leurs droits culturels. La jeunesse, ce n’est pas se préparer à devenir le travailleur-producteur-consommateur de demain. Nous considérons leur vision du monde comme légitime et porteuse de solution. Nul besoin d’attendre l’âge adulte pour s’exprimer...

-- Lire l'appel des acteurs de l'animation socioculturelle --